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LE BONHEUR EST-IL UN DEVOIR ?

“Le bonheur est-il un devoir ?” Question étrange, inquiétante même ! Bonheur et devoir : deux notions qui ne devraient pas se rencontrer. Le devoir est lourdingue, c’est la corvée, le commandement moral qui humilie notre ego, auquel on obéit bon gré mal gré. Aucun rapport avec le bonheur, bien souverain, toujours bienvenu ! Qui nous commanderait d’être heureux, quand rien, absolument rien, n’est plus souhaitable que le bonheur ? Autant nous ordonner de respirer !

Franquin

Interrogeons les moralistes qui pullulent dans l’histoire de la philosophie. La plupart sont austères : Socrate, Jésus, Gandhi... des héros sacrifiés dans l'accomplissement de leur devoir. Les hommes vertueux présentés comme modèles sont admirables mais trop pétris de devoirs pour que des individualistes comme nous les envient. Ils n'agissent pas pour leur propre bien-être, mais au nom du Bien avec un grand B, qui est différent. Le devoir fait la tronche, et nous lui tirons la langue : ce méchant maître réclame le sacrifice de soi sur l’autel de sacro-saintes valeurs, il méprise les aspirations singulières... et nous rions de lui quand il prétend qu'il nous demande ces sacrifices pour notre bien !

Étymologiquement, le mot bonheur ne vient pas de la bonne heure, ce qui ne voudrait rien dire, mais du bon augure, qui laisse espérer. La promesse du bonheur, c’est donc déjà un bonheur !
Le bienheureux est serein, il ne veut de mal à personne. L’homme malheureux, par contre, a de très bonnes raisons d’avoir la haine. Il sera moins enclin à avoir de la bonne volonté ! Ce simple constat peut suffire pour considérer que le bonheur est non seulement souhaitable, mais nécessaire à la paix sociale : rien de tel que le bonheur pour avoir de bonnes dispositions ! Ce devoir était déjà inscrit dans le préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 : l’objectif affiché est le bonheur de tous. Il FAUT assurer un environnement dans lequel le bonheur soit possible. Comme l’État c’est nous -ou plutôt : si l’État c’est nous, nous avons bien le devoir d’au moins nous préserver du malheur. Les hommes doivent être heureux, parce qu’à mesure qu’ils le sont il leur est plus facile de bien agir. Il FAUT donc créer un environnement où la tolérance ne soit pas un vain mot, refuser la violence, la misère, tous les obstacles au bonheur, pour qu’enfin chacun jouisse de “petits riens”, de ces minuscules caresses de la vie qui la rendent savoureuse. Un bon citoyen est un bon jouisseur. Le droit de jouir est inscrit dans notre Constitution : le rendre possible est un devoir pour tout citoyen.

Soit. Mais comment fait-on le bonheur ? Cherchons des trucs, des recettes, en espérant qu'il existe un mode d’emploi.
Les conseils contradictoires sont légion. Certains recommandent la jouissance modeste, arguant qu’il est plus aisé de remplir un dé à coudre qu’une piscine. D’autres vantent les avantages du “lacher-prise”, de la légèreté, voire de l’inconscience. Commençons par ces fous du bonheur.

Les hommes lucides n’auraient rien compris à la règle des banquets rappelée par Erasme dans son Éloge de la folie : “bois ou va-t-en !” Heureux les simples d’esprit : ils évitent les affres du doute, l’insomnie, l’angoisse... La conscience est trop lourde à porter. Le devoir de l’homme moderne n’est-il pas d’être insouciant, léger, en abandonnant sa conscience même ?!

Le citoyen vaincu par ces arguments se fait âne, ou mouton, pour se laisser conduire -il y aura toujours un berger, prétendant diriger les hommes dans leur propre intérêt, comme on conduira un troupeau au pré... les despotes font ça très bien, et la servitude volontaire satisfait de paisibles esclaves.

Ceux qui choisissent la conscience ont une attitude héroïque, presque masochiste. Certains vont d’ailleurs jusqu’à réclamer un grand nettoyage de l’âme, au kärcher : pas le droit d’être heureux si l’on n’est pas propre sur soi. Qui dit conscience dit aussitot mauvaise conscience. J’ai la chance d’avoir un logis, un travail, un statut, de l’affection, dans une paix sociale qui me garantit la sécurité… Oui, mais j’ai mal, j’ai mal pour ceux qui ont faim, qui sont torturés, j’ai mal à mon Afrique, à mon Irak… Je ne me sens pas en droit d’être heureux tant que des hommes gémissent ! La lucidité est de mise, voire la circonspection, et la mauvaise conscience.

"Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle
-Elle brûle tout le temps"
Brassens

Morale rime trop souvent avec mauvaise conscience, conscience du mal : faute d'empêcher Rome de brûler, il faut s'en lamenter, pour enfin se prétendre citoyen du monde, portant un monde insoutenable. La quête du bonheur moral n’est pas douillette, on s’offusquerait presque qu’elle le soit : elle serait trop facile pour être honnête. Les vaillants se résignent à des épreuves, terribles de préférence, pour expier quelque faute originelle, histoire de ne s’accorder le droit de jouir qu'après l’avoir mérité –et encore ! Voilà que les athées mêmes cherchent une rédemption !

Il faudra une “bonne guerre” pour apprécier la paix !? Ô paradoxe ! On ne s’autorise le bonheur qu’en gravissant un chemin de croix ! N’est-ce pas pervers ? Plus la nuit est noire, mieux on voit les étoiles, dit-on pour justifier l'âpreté de la mauvaise conscience. Vivent les maux de tout poil qui seuls épicent la vie ! Nos valeureux héros refusent que le bonheur leur soit offert sur un plateau, ils s’en détournent effrayés, presque indignés du présent. Ce qui est gratuit n’a pas de valeur pour eux. Leur bonheur n’est pas un dû, ils se condamnent à l’éviter respectueusement pour ne pas risquer de l’abîmer. “Fuir le bonheur de peur qu’il se sauve” résumait Gainsbourg, qui considérait la connerie comme le repos de l'intelligence... Rares, exceptionnelles, sont les vocations qui font que des goûts deviennent compétences et le plaisir principe de vie. Rare la plénitude pour qui n’a pas affronté le vide. Rares enfin ceux qui considèrent comme un devoir de s’accomplir... pour s'accomplir, pour la simple et pure joie que cela procure.

DR

LE BONHEUR SI JE VEUX

Chacun cherche le bonheur, mais personne ne sait (ni ne veut savoir) comment l’atteindre. Paradoxe des paradoxes, on s’insurge contre l’idée qu’il faille être heureux. Faute d poursuivre le bonheur, on revendique le droit au malheur !
L’argument est soutenu parce que le bonheur, osons le dire, fait peur. Si nous l’atteignions, que nous resterait-il comme quête ? Mieux vaut encore et toujours se complaire dans l’insatisfaction, comme pour expier la faute d’exister. Cette argumentation rend le pessimisme facile, presque soulageant : on n’est là que pour en baver, autant baisser les bras. Notre bonne vieille civilisation nous a justement condamné à suer et souffrir.

Il est plus facile de se condamner au malheur, valeur sûre parce qu’atteignable à tout coup : on peut être malheureux n’importe comment. Le bonheur pose trop de conditions : à la méthode, il faut ajouter une attitude, une volonté, une sacrée dose de chance, un bon naturel, et encore tant et tant.... C’est bien trop incertain, on ne comprend ni ce qu’est véritablement le bonheur, ni comment ça marche. Au mieux on sait que ça existe après avoir été heureux. Ne reste almors que la nostalgie. Snif !

Il est temps de se réveiller : c'est le devoir de tout homme, par respect pour soi-même, et pour l'Humanité (n'ayons pas peur des mots) qui nous a construit ce monde où le bonheur est possibe. Rappelons nous : nous savons tous ce qu'est le bonheur, nous savons tous qu'il n'y a que lui qui vaille.
Si le fœtus est bien dans cet état que les psychologues présentent comme le plus satisfaisant, nous avons tous commencé notre vie dans la béatitude. Nous fûmes comblés avant même de naître. Nous éprouvons depuis le désagrément d’avoir à multiplier nos efforts pour ne pas trop subir de manques. Le bon souvenir et le devoir de préparer demain nous poussent donc au bonheur : il n'est pas impossible, il est seulement difficile à atteindre. Il nous faut tout faire pour y parvenir. Aucun autre but n’est préférable. Autant l’admettre, et ne plus jamais poursuivre que le bonheur.

Bornons nous à l’aspect le plus crucial de la question, l’aspect social. Un homme souhaitant s’intégrer dans une société devra-t-il débouler en annonçant “tout me dégoûte, je considère la vie comme un long et terrible calvaire, je suis malade comme un chien, je vous déteste tous, et je vous souhaite de vivre mille fois mes tourments dans ce monde horrible” ? Ou devra-t-il plutôt dire “je trouve la vie belle, je chante, je danse ma joie, il me semble que tout dans ce beau monde est appréciable, vous êtes formidables, je vous aime et votre vue m’enchante, je pète la santé et vous souhaite les meilleures saveurs” ?
La moindre des politesses (fut-elle du désespoir) et le plus élémentaire savoir-vivre obligent à choisir la seconde solution ! OUI, le bonheur est un devoir, le devoir le plus important qui soit, à la fois pour soi et pour tous. Le bonheur est le devoir le plus intéressant à accomplir : la joyeuse sociabilité de la vie réclame agréablement ses droits. Alors au boulot : nous avons des devoirs à faire.

François Housset

www.philovive.fr






Café philo samedi 20 octobre 2007 à la médiathèque de Montrouge

CITATIONS

“Il ne faut pas demander que les événements arrivent comme tu le veux, mais il faut les vouloir comme ils arrivent ; ainsi ta vie sera heureuse”
ÉPITHÈTE, Manuel

«Ceux d’entre les hommes à qui l’on fait du mal deviennent nécessairement pires.»
«Par conséquent, ce n’est pas l’effet du juste de nuire».
PLATON, République

“On devient nécessairement l’ennemi des hommes lorsqu’on ne peut être heureux que par leur infortune.”
HELVÉTIUS, De l’esprit III, XVI.

“Assurer son propre bonheur est un devoir, car le fait de ne pas être content de son état pourrait devenir une tentation d’enfreindre ses devoirs.”
KANT, Fondements de la métaphysique des Mœurs

Trois ans plus tard (1788), Kant change d’avis : bonheur et devoir n’ont plus rien à voir :

«Le bonheur est l’état dans le monde d’un être raisonnable, pour qui, dans toute son existence, tout va selon son désir et sa volonté, et il repose par conséquent sur l’accord de la nature avec le but tout entier poursuivi par cet être, de même qu’avec le principe déterminant essentiel de sa volonté. Or la loi morale, comme loi de la liberté, ordonne par des principes déterminants qui doivent être tout à fait indépendants de la nature et de l’accord de celle-ci avec notre faculté de désirer (comme mobiles) ; d’un autre coté, l’être raisonnable qui agit dans le monde n’est assurément pas en même temps cause du monde et de la nature elle-même. Donc, dans la loi morale, il n’y a pas le moindre principe pour une connexion nécessaire entre la moralité et le bonheur proportionné d’un être qui, faisant partie du monde, en dépend, et qui justement pour cela ne peut, par sa volonté, être cause de cette nature et, pour ce qui est de son bonheur, la mettre par ses propres forces complètement d’accord avec ses principes pratiques.»
KANT, Critique de la raison pratique, 1 ère partie, V

“Lorsqu’un enfant crie et ne veut pas être consolé, la nourrice fait souvent les plus ingénieuses suppositions (...) jusqu’à ce qu’elle ait découvert l’épingle, cause réelle de tout. (...) Ne dites jamais que les hommes sont méchants ; ne dites jamais qu’ils ont tel caractère. Cherchez l’épingle.”
ALAIN, Propos sur le bonheur.

“Pense aussi que c’est peu de chose de montrer du courage dans la prospérité et lorsque tout dans la vie nous sourit. Le pilote lui-même n’a pas à montrer son habileté lorsque la mer est tranquille et le vent favorable ; il lui faut un mauvais temps pour faire preuve de ce qu’il vaut. Ne te laisse pas aller : au contraire, affermis ta marche contre le malheur et... résiste. La fortune ne déteste rien tant que l’égalité d’âme.”
CICÉRON, Consolation à Marcia. V.

“...Comme un petit vaisseau peut être aussi plein qu’un grand, encore qu’il contienne moins de liqueur, aussi, prenant le contentement de chacun pour la plénitude et l’accomplissement de ses désirs réglés selon la raison, je ne doute point que les plus pauvres et les plus disgraciés de la fortune ou de la nature ne puissent être entièrement contents et satisfaits, aussi bien que les autres, encore qu’ils ne jouissent pas de tant de biens.”
DESCARTES, Lettre à Elysabeth, 4 août 1645.

“Tout ce qui m’arrive m’est donné par la vie pour mon accomplissement.”
René SIDELSKY, Le pouvoir créateur de votre pensée

“Incontestablement, l’être dont les facultés de jouissance sont d’ordre inférieur, a les plus grandes chances de les voir pleinement satisfaites ; tandis qu’un être d’aspirations élevées sentira toujours que le bonheur qu’il peut viser, quel qu’il soit -le monde étant fait comme il l’est - est un bonheur imparfait. Mais il peut apprendre à supporter ce qu’il y a d’imperfections dans ce bonheur, pour peu que celles-ci soient supportables ; et elles ne le rendront pas jaloux d’un être qui, à la vérité, ignore ces imperfections, mais ne les ignore que parce qu’il ne soupçonne aucunement le bien auquel ces imperfections sont attachées. Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait ; il vaut mieux être Socrate insatisfait qu’un imbécile satisfait. Et si l’imbécile ou le porc sont d’un avis différent, c’est qu’ils ne connaissent qu’un côté de la question : le leur.
John STUART MILL, L’Utilitarisme

“Il n’y a pas de bonheur intelligent.”
Jean ROSTAND, Pensée d’un biologiste.

“Je me suis dit cent fois que je serais heureux si j’étais aussi sot que ma voisine et cependant je ne voudrais pas d’un tel bonheur”
VOLTAIRE, Histoire d’un bon Bramin











BIBLIOGRAPHIE

ARISTOTE, Éthique à Nicomaque : rapproche bonheur et vertu (notamment la prudence).

ÉPICTÈTE, Manuel. Recettes pour faire contre mauvaise fortune bon cœur. Prépare au christianisme par son éloge de la résignation. Selon Epictète, nous devons nous détacher de ce qui ne dépend pas de nous, et nous accrocher à ce qui nous appartient vraiment : ainsi nous ne serons jamais déçus -tant que nous ne nous décevrons pas nous-mêmes !

ÉPICURE, Lettre à Ménécée : “le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse”

SPINOZA, Éthique : montre que la joie s’éprouve dans l’épanouissement, et que l’épanouissement va de pair avec la compréhension de l’ordre nécessaire des choses. Il FAUT donc être le plus intelligent possible, pour jouir au mieux de notre vie. Chaque moment de joie prouve que nous avons une vision adéquate de ce monde, parce que la joie est le sentiment que l'on éprouve à chaque fois qu'augmentent nos capacités d'agir..

LEIBNIZ, Théodicée : lie l’inconfort au bien-être. Sa façon d’être optimiste : se convaincre que ce monde est le meilleur possible.

WEBER, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Une économie du bonheur

NABERT, Essai sur le mal. Tant que nous nous révoltons, tant que persiste en nous le sentiment de l’injustice, persiste au fond de notre cœur une morale réclamant d’être observée pour qu’enfin nous parvenions à la paix de l’âme.

MISRAHI, Le bonheur, Essai sur la joie (entre autres : la quasi-totalité de ses bouquins traite de notre sujet). Ce spinoziste est le seul philosophe moderne à s’intéresser au bonheur, comme il le note lui-même : “Nous assistons aujourd’hui à un bien étrange paradoxe. Alors que, en France et dans le monde, tous aspirent à un bonheur concret pouvant revêtir mille formes, la philosophie se consacre à des études formelles sur le langage et la connaissance, à moins que, se voulant concrète, elle ne se complaise parfois dans la description de ce qu’elle appelle le tragique.”

BRUCKNER, L’euphorie perpétuelle. Montre comme le devoir d’être heureux peut nous pourrir la vie.

WATZLAWICK, Faites vous-même votre malheur. Édifiante psychologie paradoxale.

COMTE-SPONVILLE, Le bonheur, désespérément Petit bouquin (compte-rendu d'une conférence) rassemblant d'une façon très claire les grands principes de ce philosophe du désespoir. C'est tout sauf désespérant : sa pensée édifiante est à conseiller pour sortir victorieux de toute dépression. On trouvera plus de détail dans son chef d'oeuvre (plus ardu) : Le mythe d'Icare, Traité du désespoir.









Liens vers les textes de ce site :

Commentaires

Etude des concepts bonheur et devoir (scolaire mais bon) sur :
www.philagora.eu/educatif...

Il me semble que le Bonheur est "démodé" de nos jours, même si tout un chacun aspire au bonheur et n'arrête pas d'en parler. Je ne vois pas beaucoup de gens heureux autour de moi mais plutôt des êtres préoccupés... En revanche, je ne comprends pas cette "tyrannie" du bonheur. Il y a quelque chose de figé et d'artificiel dans ce bonheur là. Quelle tristesse. Il me semble que le bonheur c'est une mosaïque de petits instants savoureux et agréables qu'il faut savoir détecter et apprécier. Les petits miracles de la vie, ce qui construit le sens. Sachons les voir ces instants et ne passons pas à côté. Mais la vraie vie n'est pas une Comédie Musicale tous les jours... Quel dommage. Celui qui est heureux est même pris pour un fou, étrange paradoxe... Ne disait-on pas de Charles Trenet : "le fou chantant" pourtant il n'arrêtait pas de chanter le bonheur. De nos jours : Bonheur = Cliché, c'est la petite maison dans la prairie. Mais où est passé la prairie ? Et "la ballade des gens heureux ?" Se donne-t-on vraiment les moyens d'accéder au bonheur ? Véritable question philosophique.

Texte publié sur le site de psyreso
www.wmaker.net/psyresofor...


ATTRAPONS TOUS LA MALADIE DU BONHEUR!
Attention ! Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse. l'OMB (Organisation Mondiale du Bien-Etre) prévoit que des milliards d'individus seront contaminés dans les dix ans à venir.
Voici les symptômes de cette terrible maladie :






1 - Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d'agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.

2 - Manque total d'intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s'intéresser à tout ce qui engendre des conflits.

3 - Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l'un des symptômes les plus graves)

4 - Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu'ils sont, ce qui entraîne la disparition de l'habitude de vouloir changer les autres.

5 - Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d'amour.

6 - Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit "merci" et donne un sentiment d'unité et d'harmonie avec tout ce qui vit.

7 - Ouverture sans cesse croissante à l'esprit d'enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.

8 - Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son âme, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur.

9 - Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu'en critique ou en indifférent.

10 - Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l'égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux.

11 - Sentiment de se sentir responsable et heureux d'offrir au monde ses rêves d'une futur abondant, harmonieux et pacifique.

12 - Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.

Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes. Cette maladie est extrêmement contagieuse !

Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible. Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s'opposer à la progression inéluctable du mal. Aucun vaccin anti-bonheur n'existe.

Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l'un des piliers centraux des croyance de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux graves risquent de se produire, tels des grèves de l'esprit belliqueux et du besoin d'avoir raison, des rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectives"

Alors, je vous en prie, faites suivre afin que nous ne tombions pas dans cette affreuse maladie.

Plein de Tendresse

Michel 06 70 15 30 61

"Nous savons tous ce qu'est le bonheur." Ce serait aimable à vous d'éclairer notre lanterne à ce sujet... S'il y a un devoir d'être heureux, que faut-il donc faire pour être heureux ??? Renseignez-nous, merci.

Ce qui vaut pour les soignants vaut pour tous !

philovive.fr/?2007/02/15/...

Merci pour cette réponse, mais je ne comprends toujours pas bien : si on a le devoir d'être heureux, vous n'avez donc pas le droit de m'empêcher de tuer quelqu'un si cela contribue à me réjouir et à me rendre heureux ?

Le devoir est moral : tuer c'est maaaaal !
Il FAUT être heureux, pour ne pas avoir envie de tuer, non l'inverse !

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