PhiloVIVE ! La philosophie orale et vivante

 

L'élève, une personne ?

Réflexions sur des débats philosophiques en SEGPA (Section d'enseignement général et professionnel adapté)

"Et si on les considérait comme de vraies personnes ?" De ce propos assez audacieux (qu'il faut être ambitieux pour respecter la dignité humaine!) naquit l'initiative de la Fondation 93 " Carré de nature, carré de culture ", pour laquelle j'interviens depuis 1997 en tant que philosophe, dans des classes de sections d'enseignement général en éducation adaptée (collège)1. Pour être honnête, je n'avais jamais exercé mes compétences dans un cadre aussi inconfortable (et sans vouloir me vanter j'ai ouvert un bon millier de débats dans des cadres très divers : médiathèques, théâtres, entreprises, cafés, associations, lycées et collèges, centres culturels, radio...).

La responsabilité

Quelques pistes, repères, clefs, sur la déontologie, l'éthique et la responsabilité en travail social, à l'attention des étudiants qui se destinent au travail social, ou qui sont déjà éducateurs spécialisés.

SOIN, QUALITÉ DE VIE ET BONHEUR

Traiter une maladie ne suffit pas -et n’a jamais suffi : il faut “être aux petits soins”, apaiser une âme, soigner un cœur. Les états d’âme sont l’affaire du soignant !

« Les soucis terrestres empêchent-ils l’homme de danser ? »

La danse est la mise en action du corps humain, une gesticulation. Même si l’aérobic n’est plus tout à fait une danse, il ne s’agit pas de culturisme, d’éducation physique. On ne danse pas pour donner de l’exercice au corps, mais pour faire de l’art. Car la danse ne sert à rien. Le corps est mis en action, mais sans aucune application pratique : il gesticule. Pour rien. Même pas pour la santé du corps. On danse pour le plaisir plutôt que la gym. C’est un plaisir vain : on enchaine des mouvement totalement inutiles, on les répète en rythme, et voilà que cela nous procure une sensation délicieuse, délirante.