Flamber sa vie
Par François HOUSSET | Les Textes #95 | 3 commentaires | |
Il y a ceux qui consomment, et ceux qui (se) consument. Les aventuriers sauvages brûlent leur vie, “claquent” tout ce qu’ils peuvent, grillent des voitures et tout espoir, puis s’éteignent bientôt pour n’avoir cherché qu’à “mettre le feu”. Vanité : les juges à la froide raison condamnent les “têtes brûlées”. Quand l’argent brûle les doigts, la vue devient courte, comme la vie. Il n’est pas certain que la vie vaille plus par sa durée que par ce qu’on en fait. Faut-il la miser, la jeter au feu, pour qu’elle vaille ? Faut-il accuser ceux qui s’économisent, d’être de petits joueurs refroidis, presque morts déjà, faute d’être prêts à se brûler les ailes ?