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Alzheimer APPEL À CONTRIBUTION

J'élabore actuellement un petit bouquin qui posera les principes d'une philosophie pratique face à Alzheimer.

Le bouqin alternera une page "philo" et une page "exercices" : une page de pensées se voulant édifiantes sur la mémoire, la conscience, la relation aux autres... et une page "pratique" avec des exercices pour muscler la conscience, des témoignages et des "trucs" pour intégrer cette maladie dans un projet de vie.

J'ai besoin de vous : donnez moi les "trucs" qui vous permettent de vous souvenir des belles choses, de rester reliés aux autres, de trouver la force morale d'affronter l'oubli !

Ces trucs seront profitables à tous. Alzheimer ou pas, nous avons tous besoin de rester conscients et reliés ! J'attends vos contributions dans les "commentaires" !

D'avance, merci !

François Housset

Commentaires

Introduction au sujet : "Ce sont les dernières choses, a-t-elle écrit. L'une après l'autre elles s'évanouissent et ne reparaissent jamais."[...]
"C'est un processus lent, mais inéluctable, d'effacement. Les mots ont tendance à durer un peu plus que les choses, mais ils finissent aussi par s'évanouir en même temps que les images qu'ils évoquaient jadis. Des catégories entières d'objets disparaissent[...] En fait, chacun parle sa propre langue personnelle, et comme les occasions d'arriver à une compréhension partagée diminuent, il devient de plus en plus difficile de communiquer avec qui que ce soit." Le Voyage d'Anna Blume, Paul Auster

"Toutes les choses se désagrègent, mais pas toutes les parties de toutes les choses (...) La tâche consiste à prendre pour cible ces petits ilôts d'intégrité, à les imaginer réunis en d'autres ilôts semblables, puis encore à d'autres, et à créer ainsi de nouveaux archipels de matière. Tu dois sauver ce qui est récupérable et apprendre à négliger le reste" Paul Auster - Le voyage d'Anna Blume

"Ce qui m'étonne le plus en fait, c'est que l'on commence à mesurer les liens qu'on a avec les autres que lorsqu'on est seul. Et plus on est seul plus on pénètre dans cet état de solitude, plus on se rend compte de ces liens... Si intense que puisse être l'isolement physique dans lequel on se trouve (coincé sur une île déserte, par exemple, ou enfermé dans une cellule individuelle), on découvre qu'on est habité par les autres. Notre langage, nos souvenirs, même notre sentiment d'isolement... chaque pensée qui nous habite est née des liens qui nous unissent aux autres." Interview avec Paul Auster (Larry McCaffery-Sinda Gregory)

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