ô lycéens ! Révisons !
Par François HOUSSET | Les Textes #146 | 3 commentaires | |
ô lycéens qui m'avez accompagné cette année, voici quelques pistes que nous avons empruntées ensemble -en guise de fiche-révision par auteur.
J'y joins quelques sujets "classiques", pour que v ous puissiez vous entrainer en révisant : pour chaque type de sujet, demandez vous quels textes peuvent vous servir !
Bon travail !
Pour recevoir la liste officielle de présentation de l'oral de rattrapage, ou pour me donner de vos nouvelles, écrivez moi à l'adresse ci-dessous
(je ne puis vous en rappeler l'adresse ici pour éviter les spams, sachez que ça commence par philovif-eleve puis arobase, puis yahoo.fr)
Méthodes de révision :
-Comment préparer le bac philo
-Guide de survie au bac philo : PHILOSOPHIE MAGAZINE Ce site est payant : je l'ai reproché à Philosophie Magazine, voici sa réponse :
"Concernant l'accès à notre site gratuit pour vos élèves, vous pouvez leur expliquer pourquoi il est compliqué pour un magazine papier de donner accès gratuitement à leurs contenus en ligne alors même que certains de ces contenus sont publiés dans le mensuel. En revanche, vous pouvez également leur parler de l'offre d'abonnement spéciale BAC PHILO, une offre web réservée aux lycéens et étudiants à 3€ par mois : http://abo.philomag.com/netful-presentation-press/site/philo/defaut/fr/subscription/offers.html. Cette offre leur permettrait de disposer de plus de 60 dossiers sur les plus grands philosophes (Aristote, Nietzsche, Platon, Sartre, Spinoza…), de 60 dossiers thématiques, mais aussi de copies corrigées, de conseils méthodologiques, et de services interactifs sur l’onglet Bac philo. Ils auraient accès également aux articles du mensuel mis en ligne dès sa parution en kiosque. De plus, ils sont bien entendu libres d'arrêter leur abonnement à tout moment, sans engagement."
Auteurs
PLATON (428-348 av. JC)
-Le Ménon : Réminiscence : connaître, c’est reconnaître une Idée. Apprendre, c’est donc se ressouvenir
-Le Phédon : par la mort, le philosophe se libère des désirs corporels
-Le Gorgias (les tonneaux pleins ou percés): mieux vaut une vie en ordre que le désordre des passions
-La République, livre II: L’anneau de Gyges : pour Glaucon nul n’est juste par choix, mais par incapacité à commettre l’injustice.
-La République, livre VII : mythe de la caverne(perception sensible < intelligible : idéaliste : la seule chose vraiment désirable est la vérité : contempler les Idées. Mais ce désir s’oppose aux désirs sensibles, corporels : la contemplation des Idées exige de se séparer du corps, des impressions sensibles...
Le mythe de la caverne
ARISTOTE (384-322)
• Physique, livre 8 : Dieu est le premier moteur de tout mouvement
• Éthique à Nicomaque, livre V (la monnaie permet l’échange)
• Politique : la Cité est naturelle, “l’homme est un animal politique”; l’art d’acquérir sans limite des richesses (la chrématistique) confond les moyens et les fins.
• La logique : la démonstration doit être fondée sur un raisonnement déductif rigoureux dont le syllogisme est le modèle.
EPICURE, 341-270
-Epicure, Lettre à Ménécée. : “tetrapharmacon” : les dieux ne sont pas à craindre, la mort n'est pas à craindre non plus, la souffrance est supportable et le bonheur est possible : quadruple remède.
Hiérarchie des désirs: distinguer les désirs naturels des désirs vains.
“La mort n’est rien pour nous, puisqu’il n’y a de bien et de mal que dans la sensation, et la mort est absence de sensation””
EPICTÈTE 50-130 ap JC
-Manuel
Distinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous. Liberté absolue de l’homme qui demeure maître de sa volonté : désir délibéré des choses qui dépendent de nous. Liberté = maîtrise des représentations. Raison : acceptation de l’ordre des chose
“Le maître d’un homme, c’est celui qui a le pouvoir de lui accorder ce qu’il désire, de lui enlever ce qu’il refuse; celui donc qui veut être un homme libre, qu’il ne désire rien, qu’il ne repousse rien de ce qui dépend d’un autre; sinon il est esclave, c’est inévitable.”
MACHIAVEL (1469-1527),
-Le Prince, chap. XVIII Raison d’Etat > vertus morales (justice, religion, politique, liberté]
-Discours sur la 1è décade de Tite-Live (religion-politique-morrale)
DESCARTES (1596-1650), -Méditations métaphysiques : le doute méthodique, “je pense donc je suis” [conscience, perception : “c’est l’âme qui voit, et pas l’œil” -Discours de la méthode : le bon sens; la philo comme un arbre; “nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature”. Désir : “il est plus facile de changer ses désirs que l’ordre du monde”
PASCAL (1623-1662)
-Pensées. Misère de l’homme privé de Dieu, se dissimulant, par le divertissement, sa tragique condition. Le Pari : il est plus intéressant de miser sur l’existence de Dieu.
SPINOZA (1632-1677) :
-L’Éthique.
Dieu = la nature. “La volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance” Éthique I, appendice
Désir = effort de tout être pour persévérer dans son être : exister, c’est désirer : le désir est la nature de l’homme, la valeur des choses n’existe pas “en soi” : c’est parce qu’elles sont désirées que les choses sont jugées bonnes, non l’inverse.
Liberté : les hommes se croient libres d’agir à leur guise parce qu’il ignorent les causes qui les déterminent; “par liberté et nécessité j’entends une seule et même chose”
LOCKE (1632-1704)
-Lettre sur la tolérance L’Etat doit assurer la possession légitime de toute chose
LEIBNIZ (1646-1716) : -Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées. Dieu a choisi parmi tous les possibles : le meilleur, pas le parfait -la vérité est analytique (les vérités nécessaires sont celles que la raison obtient seulement par la logique, sans considérer l’existence des choses (ex : 2+2=4). Comprendre, c’est analyser. Avoir compris, c’est maîtriser la logique. La conclusion d’un syllogisme dépend de sa forme.
HUME (1711-1776) -Traité de la nature humaine; réduit le principe de causalité à une simple opinion subjective. La croyance en la causalité vient de l’expérience et de l’habitude.
ROUSSEAU (1712-1778) -Le Contrat social : de l’état de nature à l’état civil (liberté, nature / culture “Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître” -Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1754) : -l’homme est perfectible, et sa perfectibilité l’élève au-dessus de tout animal [société, nature / culture, homme, politique -propriété : “Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la vie civile.”
KANT (1724-1804)
-Anthropologie du point de vue pragmatique : conscience + nature / culture : l’homme est seul à dire “je”
-Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique : L’insociable sociabilité : l’homme veut s’associer et s’isoler : c’est de sa résistance aux autres qu’il tire sa force.
-Critique de la faculté de juger : le jugement de goût est pur de tout intérêt; le vivant n’est pas une machine.
HEGEL (1770-1831),
-Propédeutique philosophique : “par ma réflexion, je peux aller au-delà des déterminations posées par les circonstances” [liberté, nature/culture
-La raison dans l’histoire: “Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion”
COMTE (1798-1857)
Fondateur du positivisme qui dépassant la religion ne reconnaît le vrai que par les méthodes scientifiques. 3 stades historiques de l’humanité : l’animisme, le théologique, et le positivisme.
-Catéchisme positiviste : “nous sommes gouvernés par des morts”, notre héritage culturel et social est si grand que chacun ne peut que consacrer sa vie à l’assumer, et accomplir ses devoirs sans s’accorder de droits.
MILL (1806-1873)
-L’utilitarisme : mentir par commodité personnelle est nuisible à tous donc immoral -exception : si c’est pour protéger, préserver quelqu’un.
PROUDHON (1809-1851)
-Qu’est-ce que la propriété ? “Je prétends que ni le travail, ni l’occupation, ni la loi ne peuvent créer la propriété ... La propriété c’est le vol.”
Père de l’anarchisme : justice conçue comme respect de la dignité humaine (= égalité)
MARX (1818-1883),
-Ébauche d’une critique de l’économie politique La dépossession du travail, l’aliénation
-La question juive (1848) : décortique la Déclaration des droits de l’homme qu’il accuse de déclarer les droits du propriétaire [justice, liberté
NIETZSCHE (1844-1900)
-Humain, trop humain (“la mouche”) : action nuisible pas nécessairement immorale
-Le Crépuscule des idoles : les prêtres n’ont pas inventé la punition pour empêcher la faute, ils ont inventé la faute pour pouvoir punir
-Généalogie de la morale : c’est la souffrance qui éduque l’homme et le rend capable de pouvoir promettre
-Le gai savoir : “Dieu est mort” (la croyance au Dieu chrétien s’est évanouie)
FREUD (1856-1939) : l’inconscient -Introduction à la psychanalyse : “le moi n’est pas maître dans sa propre maison” Inconscient + nature / culture + liberté -Malaise dans la civilisation : c’est “grâce” à la culpabilité que l’autorité s’exerce
DURKHEIM (1858-1917) Fondateur de la sociologie
-Les règles de la méthode sociologique : traiter les faits sociaux comme des choses. Il y a une conscience collective.
HUSSERL (1859-1938) Intentionnalité de la conscience
-Méditations cartésiennes : “toute conscience est conscience de quelque chose.”
BERGSON (1859-1941)
-L’énergie spirituelle : toute conscience est mémoire
WEBER (1864-1920)
-Le savant et le politique : 3 pouvoirs : l’autorité traditionnelle, charismatique, légale.
ALAIN (1868-1951) Prof de lycée normand- André Maurois fut son élève !
-Propos sur l’éducation, chap. XXIV : “je puis vouloir une chose... ma prière est d’un nigaud... Mais quand il s’agit de mes frères les hommes, tout change : ce que je crois finit souvent par être vrai” [liberté nature homme
-Propos sur les pouvoirs :“la cité fut militaire avant d’être économique” [politique
-Propos : Justice : “J’imagine un petit nombre d’hommes vivant sur une île.... L’injustice est fardée comme une vieille gueuse. Il faut la voir avant sa toilette.”
Religion : “il y a croire et croire” “’C’est la marque de la foi qu’elle est bonne”
Désir : “Le désir est un très petit personnage”
MAUSS (1872-1950)
-Essai sur le don. On n’échange pas que des biens, mais des politesses, des festins, des rites : chacun est obligé de donner, de recevoir et de rendre > obligation sociale
SARTRE (1905-1980)
-L’existentialisme est un humanisme : “Dieu n’existe pas, et il faut en tirer jusqu’au bout les conséquences”. Liberté : “l’existence précède l’essence” : l’homme n’est rien d’autre que son projet, il est “condamné à être libre”
CAMUS (1913-1960) est lui aussi existentialiste
-Le mythe de Sisyphe : la vie et le monde sont absurdes, “ le suicide est le seul problème philosophique vraiment sérieux”, “je me révolte donc nous sommes”
FOUCAULT (1926-1984)
-Surveiller et punir : observe la similitude des prisons, hôpitaux, lycées, casernes, usines... pour comprendre comment le pouvoir d’aujourd’hui se passe du bourreau parce que le pouvoir n’est plus détenu par une classe sociale ou une personne, mais un réseau d’autosurveillance multiple : le pouvoir ne se possède pas, il s’exerce.
SUJETS
La conscience et l’inconscient
Avons-nous conscience de notre corps ?
La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
Que peut-on reprocher à celui qui est inconscient ?
La conscience fait-elle de l’homme une exception ?
Sommes-nous responsables de notre inconscient ?
La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?
La conscience est elle ce qui définit l’homme ?
L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ?
La perception
Les apparences sont-elles trompeuses ?
S’en tenir aux faits, est-ce une garantie d’objectivité ?
Ce qui est flagrant est-il vrai ?
Autrui
Peut-on se fier à l’autorité d’autrui sans tomber dans le préjugé ?
Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ?
Dois-je tenir compte de ce que font les autres pour orienter ma conduite ?
Autrui est-il mon prochain ?
L’homme est-il naturellement bienveillant à l’égard d’autrui ?
Est-il immoral de mépriser autrui ?
Doit-on apprendre à devenir homme ?
Une action désintéressée est-elle possible ?
L’existence et le temps
Exister, est-ce profiter de l’instant présent ?
Le temps est-il la limite de l’homme ?
Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle d’assigner un sens à notre existence ?
L’homme doit-il se résigner à mourir ?
Que nous apprend la mort ?
Exister, est-ce agir ?
Le désir
Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?
Est-on fondé à distinguer les bons des mauvais désirs ?
Le désir suppose-t-il la connaissance préalable de son objet ?
Pourquoi désirer ce qui n’est pas nécessaire ?
Le désir est-il la marque de la misère de l’homme ?
Supprimer le naturel, est-ce le but de l’éducation ?
L’art
L’art nous détourne-t-il de la réalité ?
L’art ne sert-il à rien ?
L’art ne s’adresse-t-il qu’à la sensibilité ?
Quelle est la raison d’être des artistes ?
L’art est-il explicable ?
L’art nous détourne-t-il du réel ?
Pour avoir du goût, faut-il être cultivé ?
L’art est-il une illusion ?
L’art, est-ce ce qui ne sert à rien ?
Pensez-vous que la société moderne favorise la création artistique ?
Le travail et la technique
L’homme doit-il travailler pour être humain ?
Le travail rend-il l’homme heureux ?
Faut-il séparer la science de la technique ?
La religion
La religion conduit-elle l’homme au-delà de lui-même ?
La religion permet-elle à l’homme d’être heureux ?
L’homme a-t-il nécessairement besoin de religion ?
La philosophie peut-elle parler de la religion ?
Le langage
Peut-on parler pour ne rien dire ?
En quoi le langage est-il nécessaire à l’homme ?
Les paroles engagent-elles autant que les actes ?
Serait-il souhaitable que l’humanité parle une seule langue ?
Quiconque n’a pas réfléchi sur le langage n’a pas vraiment commencé à philosopher
L’histoire
Y a-t-il une vérité en histoire ?
L’histoire nous enseigne-t-elle la relativité de valeurs ?
L’histoire a-t-elle un sens ?
L’homme peut-il se libérer de l’histoire ?
Que nous apprend l’histoire ?
La liberté
Faut-il opposer liberté morale et liberté politique ?
Peut-on renoncer à sa liberté ?
Peut-on apprendre à être libre ?
Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la liberté ?
L’expression perdre sa liberté a-t-elle un sens ?
En quoi peut-on dire que l’homme est libre ?
Être libre de penser est-ce penser ce que l’on veut ?
Le devoir
Peut-on connaître la morale ?
La détermination du bien n’est-elle qu’une affaire d’opinion ?
La conscience morale n’est-elle que le résultat de l’éducation ?
Est-il immoral de mépriser autrui ?
Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?
Puis-je savoir si je suis immoral ?
La société
Une société n’est-elle qu’un ensemble d’individus vivant sur un même territoire ?
La paix sociale est-elle souhaitable ?
Peut-on concevoir une société sans État ?
L’homme est-il un animal politique ?
Doit-on apprendre à devenir homme ?
Une société peut-elle renier sa culture ?
L’action politique est-elle un travail ?
L’homme est-il réductible à sa culture ?
L’Etat
L’État vise-t-il le bonheur des individus ?
L’État peut-il être juste ?
Sur quoi la légitimité de l’État se fonde-t-elle ?
Peut-on concevoir une société sans État ?
L’Etat doit-il reconnaitre des limites à sa puissance ?
Le rôle du gouvernement est-il seulement de garantir la liberté ?
La justice et le droit
Le droit se fonde-t-il sur l’intérêt privé ?
Fonder le droit sur la force ou faire respecter le droit par la force, cela revient-il au même ?
Les lois prennent-elles en compte les croyances des individus
La compétence donne-t-elle des droits ?
Est-il juste d’appliquer systématiquement la loi ?
Peut-on concilier les exigences de la justice et celles de la liberté ?
Sur quoi la justice se fonde-t-elle ?
La démocratie est-elle la garantie de lois justes ?
Peut-on dire d’un homme qu’il est juste ?
Le vivant
La nature a-t-elle des droits ?
La nature fait-elle bien les choses ?
Peut-on éviter l’anthropomorphisme ?
Ce qui est naturel a-t-il nécessairement de la valeur ?
La matière et l’esprit
Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
Peut-on croire sans savoir ?
Faut-il opposer la croyance et la raison ?
Peut-on accorder une valeur à une croyance que l’on ne partage pas ?
L’esprit a-t-il accès aux choses ?
Vaut-il mieux agir ou penser ?
Quelle différence peut-on faire entre la matière et le corps ?
Toute passion est-elle déraisonnable ?
La vérité
Faut-il croire la raison ?
S’en tenir aux faits, est-ce une garantie d’objectivité ?
Peut-on dire que les hommes aiment tellement la vérité qu’ils voudraient que ce qu’ils aiment soit vrai ?
N’y a-t-il aucune vérité dans le mensonge ?
Ce qui est flagrant est-il vrai ?
Les préjugés détournent-ils toujours du vrai ?
Peut-on se délivrer de ses préjugés ?
Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?
Comment passe-t-on de l’opinion à la connaissance ?
Peut-on vraiment être convaincu sans être persuadé ?
Théorie et expérience
Peut-on penser contre l’expérience ?
La science nous apprend-elle ce qu’est le réel ?
Faut-il séparer la science de la technique ?
Devons-nous distinguer deux mondes : le monde commun et le monde de la science ?
L’homme a-t-il raison de se méfier de la science ?
La science fait-elle disparaître les croyances ?
S’en tenir aux faits, est-ce une garantie d’objectivité ?
La philosophie, est-ce des paroles en l’air ?
À quoi sert la philosophie ?
La philosophie peut-elle être utile ?
L’interprétation est-elle nécessaire à l’homme ?
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