Tout le monde il est gentil ! Prenez la pire des brutes. Prenez son parti, défendez-la bien : vous lui trouverez de bonnes excuses. Vous arriverez à la comprendre, et justifierez son action. Prenez encore deux belligérants, demandez leur pourquoi ils se battent : chacun montrera l’autre du doigt. Car le méchant, c’est l’autre, chacun en est convaincu. Cette conviction amène le constat de Platon : personne ne veut faire le mal.