Un banlieusard doit-il comme un Rouennais profiter des transports en commun, des structures de loisir etc., que les Rouennais seuls ont subventionnés ? Le sujet vise à reconsidérer le pouvoir des Rouennais dans les orientations prises par leur ville.

Très vite, le débat s'ouvre, par nécessité : nous évoquons différents quartiers, puis la région, puis le pays... En nous demandant à qui appartient la ville, nous cherchons à savoir si le citoyen en dispose ou s'il en est dépossédé. Nous nous demandons qui tient la Cité dans ses mains, qui décide pour elle, c’est-à-dire pour nous : les habitants, les dirigeants, les commerçants, les citoyens qui usent encore de leur droit de vote, ceux qui agissent par civisme plutôt que par intérêt privé... ?